Blanche

C'est une porte qui s'entrouvre vers la liberté, liberté de penser, d'imaginer, de voyager avec les mots qui surviennent, nous surprennent, nous incitent à aller plus loin sur le chemin.

Les mots, avant même d'atterrir sur la page, coulent comme le fleuve amazone, alimentent le bouillonnement de nos cerveaux, et font fleurir sur leurs berges lexicales des forêts d'évènements qui ne sont pas encore nommés.

Les forêts profondes d'émotion peuvent disparaître à jamais lorsque les mots ne peuvent surgir ; le fleuve amazone va nous les rapporter, une branche, un poisson volant, un rayon de soleil sur la vague.

Les fleuves sont magiques, ils charrient dans leurs eaux les pensées de ceux qui s'aventurent sur leurs berges, si nous pouvions déchiffrer le message de leurs flots tumultueux, ils nous parleraient de la vie qui passe.

La page qui tourne